Coronavirus : une pensée pour nos animaux

Par François G. Cellier

14 mars 2020 — Le coronavirus (COVID-19) sème la pagaille à l’échelle planétaire. Vous allez rire, mais lorsque j’ai appris qu’une pandémie (contrôlable) sévissait partout sur le globe, ma première pensée est allée à Lily et Charlot, deux chats affectueux que j’ai adoptés à la SPCA il y a deux ans. La même chose s’est produite lors de la crise ferroviaire qui a sévi au pays.

Alors que plusieurs chemins de fer étaient bloqués, je me suis demandé si mes chats allaient manquer de nourriture, en raison d’une possible raréfaction des denrées alimentaires. Pour cette raison, je suis allé faire le plein de réserves, afin que le cas échéant, ils puissent manger à leur faim.

Qui peut prédire l’avenir?

Heureusement, la crise du coronavirus ne risque pas de créer une rupture des stocks. Qu’à cela ne tienne, j’ai fait d’autres provisions, au cas où les choses tourneraient mal. Après tout, qui pourra prédire le fil des événements au cours des prochaines semaines.

Tout cela m’a rappelé notre sens des responsabilités à l’égard des animaux. Nous les adoptons pour la vie. S’ils sont malades, il faut les faire soigner. Lorsqu’ils ont des besoins d’attention et d’affection, il faut les combler. Et pour éviter qu’ils s’ennuient, mieux vaut mettre en place un environnement intérieur adapté à leurs besoins. Surtout si vos animaux ne sortent jamais, comme les miens.

Je n’ai pas connu la guerre

Cela m’a aussi rappelé que nos acquis sont fragiles. Nous vivons au Québec, une terre privilégiée. N’empêche, des événements comme la crise du coronavirus nous font prendre conscience que tout peut basculer. Pendant un certain temps du moins. Mes parents sont d’origine française. Je me souviens d’avoir entendu, très souvent, à quel point j’étais chanceux d’être né dans un environnement exempt de conflits armés. « Vous n’avez pas connu la guerre ni l’instabilité sociale », me disait ma mère très souvent.

Pendant Le Grand Verglas, en 1998, des pannes d’électricité prolongées se sont produites partout au Québec. J’ai néanmoins eu la chance d’être épargné. Hormis une interruption d’électricité pendant toute une nuit, le courant ne nous a jamais lâchés, alors que tout mon quartier vivait dans un noir opaque depuis plusieurs jours. Pourquoi je vous raconte cette anecdote? Pour souligner que dans l’épreuve, il y a toujours une embellie.

Tout cela pour dire qu’en ces temps difficiles, ma première pensée va aux animaux domestiques. Certains diront que je suis fou, mais tant pis, j’assume. Mes chats sont totalement dépendants et comptent sur moi pour les nourrir et voir à leur bien-être. Je demeure donc vigilant et veille à leur quiétude en toutes circonstances. Au plus fort de cette crise, ces deux félins alimenteront mon espoir en des jours meilleurs, et contribueront à égayer mes journées. Comme ils le font quotidiennement depuis que je les ai adoptés.

Photo 1 et 2: Charlot et Lily