Par François G. Cellier
21 janvier 2015 – Acquérir un animal est un pensez-y-bien, qu’il s’agisse notamment d’un chat ou d’un chien. Les personnes qui en ont reçu un en cadeau à Noël ou à leur anniversaire, ou qui l’ont adopté elles-mêmes, ne réalisent pas toujours ce que suppose la vie avec un animal domestique. Raison pour laquelle mieux vaut savoir de quoi il en retourne, surtout s’il s’agit d’une première expérience du genre.
Un membre de la famille
Vivre avec un animal contribue à enrichir la vie quotidienne. Mais comme tout être vivant, ce compagnon de vie requerra des attentions périodiques. À l’instar d’un membre de la famille, il faudra être à l’écoute de ses besoins. Ce dernier aura beaucoup à donner, mais en retour, son maître devra se comporter en personne responsable. « Il faut se rappeler qu’il ne s’agit pas d’un toutou en peluche », prévient le Dr Frédéric Liébart, propriétaire de la clinique vétérinaire Pillet. Avoir un animal signifie une association à long terme, laquelle peut s’échelonner sur une période variant de 10 à 15 ans.
« Dès l’acquisition d’un chien ou d’un chat, il faudra entre autres songer à lui donner une nourriture de qualité, à lui administrer des vaccins visant à prévenir d’importantes maladies, et à mettre en place des programmes préventifs contre plusieurs parasites internes et externes, par exemple les vers du cœur, les vers intestinaux et les puces, sans compter d’autres dépenses inhérentes à la stérilisation. « En fait, plusieurs centaines de dollars devront être investis, chaque année, pour qu’un animal puisse recevoir les soins de santé adéquats », souligne le Dr Liébart. Certains assureurs proposent un produit qui permet, au besoin, d’absorber des coûts imprévus en cas de maladies graves qu’un animal domestique pourrait contracter.
Irritants non négligeables
Mais les considérations liées aux soins ne sont pas tout. La bienveillance est une chose, mais la tolérance en est une autre. Quelques irritants majeurs contribueront peut-être à exaspérer le propriétaire d’un chien, surtout s’il s’agit de son premier. À titre d’exemple, les problématiques parfois associées à la malpropreté, voire à un tempérament surexcité pourraient avoir raison de sa patience. Au bout d’un moment, la soupape finira par éclater et la réalité le rattrapera.
Il existe différentes façons de savoir si une personne est faite pour vivre avec un animal, par exemple « en cohabitant avec celui d’un proche ou d’un ami pendant une semaine », poursuit le Dr Liébart. Ladite personne pourra ensuite tirer ses propres conclusions.
L’euthanasie, non merci
Pour le Dr Liébart, pas question d’euthanasier un animal bien portant parce que son propriétaire n’en veut plus. Il faut donc se rappeler qu’au final, un animal domestique ne doit pas être acquis sur un coup de tête. Cette importante décision mérite réflexion. Le sens des responsabilités figure au premier chef des qualités requises, afin qu’une personne puisse prendre la bonne décision, ce qui ne sera que plus profitable pour nos compagnons à quatre pattes.
La SPCA suggère 12 questions à se poser avant d’adopter un animal, afin d’avoir l’heure juste et d’analyser sa capacité d’assumer une telle responsabilité.
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