15 mai 2017 — Véritable sanctuaire où l’impression d’être vivant n’a d’égale que le ressenti dans l’apesanteur, mon domaine animalier évoque les sentiments les plus nobles, à savoir ceux que plusieurs n’imaginaient et n’attendaient plus.
Les humains qui séjournent dans ce temple expriment des mots inconnus et des idées inhabituelles. Ils puisent leur raisonnement dans une zone privilégiée qui n’est accessible qu’aux initiés.
De leur côté, en véritables messagers qui planent dans les hauteurs, porteurs d’un renouveau dont l’ampleur n’a pas encore été révélée, mes animaux sont en symbiose avec leur environnement immédiat. Ils ont oublié la peur et l’inhibition. Ils savent, pertinemment, que l’amitié ne se résume pas qu’à de vaines promesses. En quête d’une vérité dont ils n’ont toujours pas trouvé les contours, et que les mauvaises influences ont pervertie, ils poursuivent leur inlassable recherche pour s’affranchir du déjà-vu.
L’appel au courage
À peine sortis d’une grande noirceur laissée loin derrière, mes animaux ont dessiné l’avenir devant eux. Ils se tracent une existence dépourvue d’inutile, exempte d’incongruités, des sempiternelles banalités et des ouïes-dires. Ils entendent l’appel au courage et à la résilience, dont ils ont peint l’œuvre salutaire avec laquelle ils survoleront leurs jardins d’excellence. Investis d’un savoir qui s’étend jusqu’aux confins de l’inimaginable, ils se rassemblent pour faire l’unanimité.
Dans leurs scénarios les plus intimes trônent des envies de dire; une intention d’exposer l’étalage de secrets bien gardés, que seuls ceux qui ont compris l’impensable peuvent décrypter. Mes animaux n’ont que faire des embouteillages, car la voie est libre. Ils n’ont que faire des mesquineries, car ils ont quitté le pays des impurs. Sans ambages ni détours, habités par la confiance, ils escaladent le monde des ascensions et des hauteurs enivrantes.
Contempler l’intelligence
Nourris d’expériences vécues au carrefour du destin, transportés par la croisée des chemins, mes animaux ont trouvé la magie déferlante, le paradis des extases. Ils peuvent désormais contempler l’intelligence avec, en toile de fond, un espoir immortalisé par les plus grandes certitudes. Jamais ils n’auraient pu imaginer une si belle parade, dont les teintes aux couleurs inconnues font rejaillir des émotions écarlates.
Mais combien de temps faudra-t-il encore, à mes animaux, pour qu’ils rejoignent l’exquise divinité; le repère des introuvables; le pays des sages qui n’entendent plus la folie et ne voient plus la bêtise? À la veille d’atteindre le pays des odeurs, où les effluves se marient à l’instant présent, et où se forment des bouquets d’émanations éternelles, ils n’ont qu’à ouvrir les yeux pour voir la vie s’offrir en cadeau. Ils n’ont qu’à écouter pour savoir que l’amour est omniprésent. Ils n’ont qu’à battre des ailes pour déployer une liberté retrouvée.
Sans l’ombre d’un doute, mes animaux se sont donné une identité. Perchés sur les plus hauts sommets, ils observent les bas-fonds d’un monde inférieur qu’ils ont quitté. Véritable zone grise où les malheureux s’entredéchirent, ils sont témoins d’un vacarme aliénant, d’une incohérence qui caractérise la vie sur Terre. Du haut de leur vertige, ils sont en paix et en fusion avec la toute-puissance, celle qui les propulse vers un avenir en devenir, un monde sans origine ni définition, pour qu’enfin puisse apparaître la vraie nature des choses. Et pour que finalement, l’équité devienne la pièce maîtresse des plus profondes aspirations.
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