15 décembre 2017 — Trois années se sont écoulées depuis la création du portail Réalité Animale. Tout ce chemin parcouru me permet d’entrevoir la suite des choses avec optimisme. Vous êtes nombreux à me témoigner votre intérêt pour ce site, ce qui agit comme un catalyseur d’énergie redoutable. Le stimulus qui en découle me permet d’offrir le meilleur de moi-même.
Un public
Pour que Réalité Animale puisse carburer, il lui faut un public, il va sans dire. Je tiens donc à remercier tous ceux qui m’appuient depuis le début, ou qui se sont joints à moi au fil du temps. Je l’avoue candidement, j’ai patiemment bâti ce site de semaine en semaine, de mois en mois et d’année en année. Je le porte à bout de bras et en suis extrêmement fier.
J’ai vécu avec vous des émotions parfois intenses, comme le décès de ma chatte, Mimi, le 3 octobre dernier. D’avoir pu partager mon deuil avec des personnes averties fut une bénédiction. Deux semaines après qu’elle soit partie vers d’autres ailleurs, et bien que cela m’affecte encore, j’ai adopté un chaton (Charlot) âgé de deux mois à la SPCA de Montréal. Il agit comme un baume et comble, en partie, le sentiment d’absence ressenti.
Apprivoiser le deuil animalier
Ceux qui vivent le deuil animalier savent qu’acquérir un autre animal ne remplace pas le défunt, mais apaise le chagrin. Dans un article mis en ligne sur Réalité Animale le 19 mars dernier, Lynne Pion, une professionnelle du deuil et de la résilience, nous disait que les endeuillés « sont toujours bien vivants, même si l’être cher a disparu. Il ne faut pas banaliser la portée d’un deuil, mais plutôt l’apprivoiser. »
Elle a fichûment raison. Entre les lignes – c’est du moins la perception que j’en ai —, Lynne Pion nous dit que la vie doit continuer d’avoir un sens, même si le deuil suscite plusieurs remises en question. Selon moi, on ne peut pas s’apitoyer sur son sort indéfiniment. Le souvenir du défunt nous habite, mais la vie doit continuer.
On adopte pas un animal
C’est lui qui nous adopte
Charlot a quatre mois aujourd’hui, et je me plais à dire qu’il a un “pétard dans le postérieur”. Quand sa batterie est pleinement rechargée, il déploie une énergie hors du commun. Lorsque je suis allé à la SPCA adopter un nouveau chat, je n’avais aucune idée du genre d’animal que je ramènerais à la maison. Ce n’est pas moi qui ai choisi Charlot; c’est lui qui m’a choisi! Après un premier contact qui a duré quelques minutes, j’ai su que ce chaton avait envie d’être avec moi.
Il n’est certes pas la copie conforme de Mimi, mais il a des comportements qui me rappellent ceux qu’elle avait. Chaque animal a sa personnalité. On ne peut pas espérer en trouver un autre identique. Il reste, néanmoins, que mon nouveau compagnon à quatre pattes crée une diversion. Mieux encore, il a un caractère que je trouve franchement amusant. Je n’oublierai jamais Mimi. N’empêche, le petit Charlot me rappelle que la réalité animale, vécue au quotidien, offre des saveurs que seules les personnes avisées peuvent deviner. Vive Charlot! Et vive Réalité Animale!
Photo 1, 2 et 3: Charlot et Mimi
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