15 mai 2018 — Organisme à but non lucratif dont la mission première vise le bien-être animal, la SPCA Charlevoix n’est pas à court d’idées pour aller chercher du financement, afin d’être en mesure de poursuivre un objectif à la fois noble et salutaire.
La dernière trouvaille pour amasser des fonds a pris la forme d’un encan chinois virtuel, pendant lequel des billets sont vendus 5 $ l’unité. L’heureux gagnant se méritera une toile peinte par Patrick Larrivée. Sa dimension atteindra 18 pouces de hauteur par 18 pouces de largeur.
Un peintre particulier
L’idée de cet encan est directement liée à la qualité des œuvres proposées par Patrick Larrivée. « J’en ai moi-même acheté deux qui ont été peintes par cet artiste. Une amie les a vues et en est littéralement tombée amoureuse, au point d’en avoir elle-même commandé une », nous dit Ariane Bernier, superviseure des activités à la SPCA Charlevoix. Les deux femmes ont ensuite eu l’idée d’organiser cet encan.
« J’ai trouvé l’idée excellente », lance Patrick Larrivée, qui offrira la toile gracieusement, en échange d’une affiche promotionnelle exposée dans les locaux de la SPCA Charlevoix, où l’on y voit son nom et deux œuvres dont il est l’auteur. Au moment d’écrire ces lignes, quelque 265 $ avaient été accumulés dans la cagnotte, ce qui équivaut à 49 participations à cet encan, qui aura lieu le 22 juin prochain.
Cet organisme à but non lucratif accueille, chaque année, environ 1 000 animaux abandonnés, errants ou blessés dans ses locaux, ce qui est considérable pour cette région. Ses dirigeants peuvent compter sur deux cliniques vétérinaires, dont une qui lui consent des rabais appréciables, lorsque ses services sont requis.
Outre les dons recueillis auprès du grand public, la SPCA Charlevoix a conclu des ententes avec plusieurs municipalités, notamment la MRC de Charlevoix-Est, pour agir à titre de fourrière et donner des constats d’infraction, si nécessaire. Ce territoire, qui lui octroie 50 000 $ annuellement, s’étend des municipalités Baie-Sainte-Catherine à Notre-Dame-des-Monts.
Une entente similaire a également été conclue avec le comté de Charlevoix-Ouest, où son mandat élargi lui permet, également, de sensibiliser le grand public aux morsures de chiens chez les enfants. « Nous faisons des tournées dans plusieurs écoles, afin d’expliquer aux élèves comment décoder le langage canin, et ainsi éviter d’être mordus », expose Ariane Bernier. La SPCA Charlevoix offre aussi un programme de micropuces sur ce territoire.
Pour restituer un animal à son gardien
La micropuce peut être d’un précieux secours, car elle renferme le nom et les coordonnées du maître d’un animal. Ariane Bernier raconte avoir trouvé un chien “micropucé” dernièrement. « En procédant à une numérisation, on a pu retrouver son gardien, avant même que ce dernier réalise qu’il avait perdu son animal. Un autre, qui errait lui aussi dans Charlevoix, appartenait à une personne vivant à Montréal. Il avait été volé. Son maître était très heureux de le revoir.
Pour réduire la population d’animaux confinés à la rue, la SPCA Charlevoix a également prévu un programme de stérilisation dans Charlevoix-Ouest. Les chats qui vivent dans des fermes, ou ceux qui sont sans domicile fixe en font l’objet. Mais cet organisme cible plus particulièrement les félins nourris par des âmes charitables.
Ces chats vivent dehors, mais ont néanmoins un point de repère. Souvent, les personnes qui les nourrissent leur construisent un abri extérieur à même leur propriété. Cette stérilisation méthodique porte ses fruits, car les chats errants ont fortement diminué en nombre dans les municipalités situées dans Charlevoix-Ouest, par rapport à l’Est.
Servir la cause animale
Tout cela pour dire que cet encan chinois représente une première expérience pour cet organisme. Si les résultats sont à la hauteur des attentes, une seconde édition sera mise sur pied ultérieurement. “On ne se fixe aucun objectif en terme de ventes, mais nous souhaitons bien évidemment en écouler le plus possible”, précise Ariane Bernier, qui serait ravie que ce tirage traverse nos frontières. Pareil scénario est tout à fait envisageable, car la peinture sur toile parle un langage universel. Sans compter que la cause animale n’en serait que mieux servie.
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