Mimi a survécu

francois-cellier16 septembre 2016 — Chers internautes, lecteurs et amis,

J’ai récemment vécu une charge émotive extrêmement intense. Ma chatte, qui est affligée par une maladie rénale chronique, s’est mise à très mal aller. Elle devenait de plus en plus amorphe, nonchalante et absente. Mimi ne répondait plus à mes appels, alors qu’habituellement, elle apparaissait dès que je prononçais son nom.

Situation inquiétante

Mon animal n’avait définitivement plus son erre d’aller. Au bout d’un moment, je me suis rendu au Centre vétérinaire DMV, à Lachine. On l’a examinée et prélevé des échantillons sanguins à des fins d’analyse. Un peu plus d’une demi-heure plus tard, j’ai appris que la situation était « inquiétante ». En fait, ses valeurs rénales avaient grimpé au plafond. Pas une minute à perdre, me suis-je dit. Il faut ramener Mimi au centre dans les plus brefs délais. Sur place, elle a été mise sous fluidothérapie intraveineuse.

Mimi a été hospitalisée pendant quatre jours. Je suis allée la voir quotidiennement. Entre mes visites, les traitements qui lui ont été prodigués portaient leurs fruits, car elle reprenait du mieux. Cependant, les vétérinaires et les techniciens en service m’expliquaient qu’elle ne mangeait pas assez. Ils la nourrissaient à intervalles réguliers, mais n’obtenaient pas les succès espérés. L’option ultime consistait à lui insérer un tube nasal gastrique pour la gaver. Mais ce n’était pas l’idéal, m’a-t-on dit.

J’ai donc augmenté la fréquence des visites, car ma présence contribuait à lui redonner du pep. Mais elle peinait toujours à manger en quantité suffisante. Au bout d’un moment, réalisant qu’il fallait faire quelque chose, je lui ai délicatement présenté (en bouche) de la nourriture humide avec un doigt. J’ai pensé au vieil adage qui dit que dans certaines circonstances, « La fin justifie les moyens ».

mimi-au-soleil-4-15-septembre-2016Dans ses pantoufles

Ma chatte est revenue à la maison le 9 septembre dernier. Je lui administre chaque jour des fluides sous-cutanés, un antibiotique liquide ainsi qu’un antiacide qui devraient contribuer à la remettre sur pieds. Je suis à la lettre les instructions que l’on m’a données, sans jamais faillir, car j’espère éventuellement parvenir à stabiliser son état, et par le fait même, mieux contrôler sa destinée. Sept jours ont passé depuis qu’elle a rechaussé ses pantoufles. Je dois dire que la situation est très encourageante. Même si Mimi dort beaucoup, elle redevient peu à peu la chatte que j’ai connue.

Cela dit, les trois dernières semaines ont été très éprouvantes. Je ressentais la même inquiétude pour ce chat que s’il s’était agi d’un proche. Ridicule, diront certains, mais peu importe. Je dormais tant bien que mal, vivais parfois dans un état second, tout en espérant que mon animal remonte la pente. J’ai alors pensé aux autres qui vivent des situations similaires, mais qui, malheureusement, n’ont pas les moyens de prodiguer les soins dont a besoin leur animal de compagnie. J’ai eu cette chance d’être en mesure d’investir l’argent qu’il fallait pour sauver Mimi, et ce, peu importe le temps qu’il nous reste à passer ensemble. Je signale que jusqu’à ce jour, j’ai gardé le silence sur cette mésaventure, craignant d’être jugé pour les mauvaises raisons.

Appréhension

Je l’avoue candidement : j’appréhendais tôt ou tard cette épreuve, sachant pertinemment que la vie d’un animal domestique n’est pas éternelle. Pas plus que la nôtre d’ailleurs. J’étais parfaitement conscient que la détresse m’envahirait pour me prendre en otage. Je savais que l’inquiétude constituerait mon plat quotidien. Je précise que Mimi n’est pas mon enfant. Je la considère néanmoins comme un membre de la famille à part entière.

Tout cela pour dire que je tiens à remercier le Centre vétérinaire DMV du fond du cœur. Les gens qui y travaillent carburent à la passion, qu’il s’agisse des vétérinaires, des techniciens, des personnes en poste à l’accueil ou des autres. Mon animal a été pris en charge adéquatement. Le professionnalisme dont ont fait preuve ceux qui s’en sont occupés est remarquable. Il ont fait la démonstration qu’ils étaient à la hauteur de la situation. Je me suis rapidement senti en confiance avec eux, réalisant que ma chatte était entre bonnes mains.

mimi-fait-la-pause-2Tout le monde a gardé le sourire en permanence. On me téléphonait quotidiennement pour me communiquer ses nouveaux résultats sanguins. Deux jours après avoir ramené ma chatte à la maison, une technicienne m’a contacté pour savoir comment elle se portait. Je tiens à lui exprimer toute ma gratitude. En toute fin, Mimi devrait rallonger sa vie, mais aussi prolonger le plaisir indicible que j’éprouve d’être avec elle.

François G. Cellier
Éditeur
Réalité Animale

Photos 2 et 3: Mimi

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N.B : Je profite de cette chronique pour vous faire part d’un site Web que j’ai récemment découvert. Le portail en question se nomme quipo quiz. Il propose différents jeux-questionnaires, dont certains potent sur les animaux. Je vous invite à aller y jeter un coup d’œil.