27 avril 2015 — La Ville de Mont-Royal (VMR) modifiera son règlement no 1340, qui porte sur la gestion et la protection des chiens et des chats. À compter du 25 mai prochain, elle obligera les résidents qui vivent dans son territoire devront en faire stériliser un certain nombre, et ne permettra plus aux animaleries de vendre des chiens, des chats et des lapins en provenance d’éleveurs.
Stérilisation obligatoire
Chaque résident de VMR est limité à deux chats et deux chiens. En pareille situation, au moins un chat et un chien (sur les quatre) devront être stérilisés. Ces stérilisations seront conditionnelles à l’obtention d’une médaille, laquelle est obligatoire pour tous les chiens et les chats qui y ont un maître. Jusqu’à présent, VMR offrait des rabais aux gardiens d’animaux (vivant dans son territoire) qui demandaient une licence annuelle, s’ils avaient fait stériliser leur animal. Ce rabais sera maintenu. Précisons que les animaleries auront, elles aussi, l’obligation de stériliser les chiens et les chats qui y seront vendus.
VMR travaille depuis plusieurs années avec la SPCA de Montréal, pour ne nommer que cet organisme, raison pour laquelle elle a décidé d’aller plus loin pour assurer le mieux-être des animaux. « L’encadrement législatif portant sur les animaux accuse du retard au Québec, si on le compare à ce qui se fait chez nos voisins ontariens et américains. Nous voulions lancer un signal qui créera peut-être un effet d’entraînement dans l’île de Montréal », lance Philippe Roy, maire de la VMR.
La SPCA de Montréal ravie
De son côté, Alanna Devine, juriste et directrice de la défense des animaux à la SPCA de Montréal, se dit enchantée par ces nouvelles politiques : « Nous sommes extrêmement heureux et fiers de l’approche proactive dont fait preuve la VMR. Nous encourageons les autres municipalités et arrondissements à suivre son exemple ».
Rappelons que VMR est la première ville, dans l’île de Montréal, à imposer de nouveaux règlements concernant les animaux de compagnie. Elle en compte environ 800 sur son territoire. Ce calcul exclut les animaux errants.
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