Par François G. Cellier
13 février 2016 – À deux doigts d’atteindre la plénitude et un certain accomplissement en tant qu’actrice, Sarah-Jeanne Labrosse se laisse porter par ses rôles à la télévision et au cinéma.
Cette artiste aux mille et un visage est en voie d’accéder à d’autres plateaux, où le succès continuera fort probablement de lui sourire. La jeune femme se fait non seulement voir à l’écran, elle s’implique également dans certaines activités qui font la promotion des animaux, par exemple le GRIFF (Grand rendez-vous international du film félin), qui était présenté pour la première fois le 2 août 2014 et dont elle était l’ambassadrice.
Un festival de vidéos
L’événement GRIFF présente un film d’une durée de 70 minutes au grand public, pendant lequel défilent les meilleures vidéos félines mises en ligne sur You Tube. L’événement permet d’amasser des fonds qui sont remis à la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA), ainsi qu’à la Fédération des sociétés canadiennes d’assistance (FSCAA). « J’ai adoré l’expérience, car cette activité était à la fois rigolote et pertinente », de dire Sarah-Jeanne.
Chaque année, la SPCA de Montréal déplore un nombre élevé de chats abandonnés, plus particulièrement pendant la période des déménagements. « Il m’apparaît évident qu’adopter un animal doit faire appel au sens des responsabilités. Certaines circonstances peuvent obliger un maître à s’en départir. Toutefois, ce dernier a le devoir d’au moins lui trouver un autre foyer.
Sarah-Jeanne était aussi présente au lancement du Café Chat L’Heureux, à Montréal, le 27 septembre 2014. Les félins qui vivent dans ce Cat Café ont tous été sélectionnés dans des refuges. « J’étais curieuse de voir comment ses dirigeants y avaient aménagé les espaces. Je dois dire que tout était parfait. La création de cet établissement fut une excellente idée, plus particulièrement pour ceux qui ne peuvent pas avoir d’animaux chez eux. Elle leur permet d’expérimenter la zoothérapie », raconte Sarah-Jeanne, qui a passé plusieurs heures au Café Chat L’heureux, ce jour-là, pour goûter à la cuisine de l’établissement et s’amuser avec les félins sur place.
La vie avec deux chats Bengals
Malgré un agenda chargé dont la cadence ne dérougit pas, la jeune femme de 24 ans trouve quand même le temps d’être à la maison, où l’attendent Thelma et Louis, deux chats Bengals qui ne demandent pas mieux que d’être avec elle. Très interactifs avec leur maître, ces chats de race font également montre d’une grande intelligence, deux qualités que recherchait Sarah-Jeanne chez un félin.
Après avoir cohabité avec Louis pendant huit mois, elle a voulu lui offrir un compagnon, pour pallier ses absences chroniques en raison d’engagements professionnels. Thelma est donc apparue dans le portrait. Coût de l’acquisition : environ 1000 $.
Il a fallu quatre jours pour qu’ils s’acclimatent l’un à l’autre. Le chat est un animal territorial. Lui imposer subitement la présence d’un de ses semblables risque d’être catastrophique. Afin d’assurer une rencontre harmonieuse, certaines procédures doivent être appliquées impérativement. Pour réussir cet arrimage délicat, il existe un mode d’emploi.
Une adaptation nécessaire
« Au début, Thelma et Louis crachaient sans même se voir. Quand ils se sont finalement rencontrés après quatre jours d’isolement, ce fut le grand amour », indique Sarah-Jeanne. Cette fusion entre eux a donné une autre dimension à son quotidien. « Ils sont très divertissants et me donnent beaucoup d’amour. Je vis une relation particulière avec eux. Nous nous parlons parfois. Pour tout dire, ces chats sont extraordinaires, car ils n’ont aucun défaut », ne se gêne-t-elle pas pour dire.
« Ma relation avec eux repose essentiellement sur un échange d’attention. Se sentir importante aux yeux d’un animal est très agréable », insiste Sarah-Jeanne, qui aurait probablement moins apprécié des chats indépendants.
Les Bengals sont hyperactifs. En fait, ils ont beaucoup plus d’énergie à dépenser qu’un chat de gouttière et dorment moins. Pendant qu’ils sont éveillés, leurs allées et venues ne passent pas inaperçues. « Ils courent très souvent, aiment aller sous la douche et me ramènent leurs jouets », décrit-elle.
Trouver la bonne nourriture
Outre leur intelligence, Thelma et Louis font preuve d’une grande vivacité d’esprit, ce qui fait en sorte qu’aucun obstacle n’est insurmontable pour eux. À titre d’exemple, ils ont rapidement trouvé l’énigme d’une gamelle interactive dans laquelle ils mangent. En temps normal, cette gamelle réduit la consommation de nourriture d’un chat, en raison du plus grand effort qu’il doit faire pour l’atteindre. Cela permet le maintien d’un poids santé chez l’animal et stimule ses instincts de chasseur.
Les chats Bengal ne devraient pas manger une nourriture à trop haute teneur en protéines. Il faut plutôt leur donner quelque chose de plus doux qui sera plus digestible. Pour Thelma et Louis, il a fallu plusieurs essais et erreurs avant de trouver l’alimentation adéquate.
Symbiose et attachement indéfectible
Sarah-Jeanne a toujours eu des chats. À tous le moins depuis qu’elle a sept ans. Une chose est sûre : il y aura toujours des félins dans sa vie. En avoir est une drogue dont on ne se passe que très difficilement. Au bout d’un moment, l’humain connecte avec son fidèle allié. En temps normal, ils forment un tout indissociable et cheminent ensemble en symbiose, ainsi que dans un commun accord marqué par l’harmonie et un attachement indéfectible. « Ces énoncés correspondent parfaitement à mes valeurs, ainsi qu’à l’idée que je me fais d’une relation avec des chats », conclut Sarah-Jeanne.
Photos: Courtoisie Instagram
Photo 2: Courtoise Café Chat L’Heureux/Sarah-Jeanne Labrosse en compagnie de Clément Marty, propriétaire du Café Chat L’Heureux
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