Les aventures de Tissa (11)

Tissa 11 (3-D)

Par Louis-Claude Thibeault

18 février 2017 — Quand Dali est arrivé, je n’étais pas très contente. Mes parents m’ont expliqué que la famille grandissait et que je devais l’accepter, à l’instar des autres qui m’ont accueillie lorsque je me suis amenée ici. J’ai donc démontré à Dali que j’étais sa grande sœur. Que je ne voulais pas perdre ma place!

Il est tellement mignon, attachant et rempli d’amour que je n’ai pas pu faire autrement que de l’aimer. Peut-être que j’ai, moi aussi, un petit côté maternel comme Desdémone.

Sécuriser Dali

J’ai été la première à vouloir jouer avec lui, à chercher à le sécuriser et à le laisser dormir dans notre panier chauffant. Difficile pour vous, chers lecteurs, d’imaginer la patience que ça demande. Il a trop d’énergie. Quand je dors sur le lit de Johanne, il me saute dessus en me prenant par le cou avec ses pattes avant. Alors, je joue avec lui et on fait la lutte. Ça se passe comme dans une arène. C’est le plus beau des terrains de jeu.

Johanne est partie pour une semaine avec sa sœur aux îles Turquoises. Zak a pensé qu’il s’agissait là d’une autre excellente raison pour jouer au pompier. Il a arrosé son oreiller. Il doit s’imaginer que le feu est pris partout. Aussi, Zak a fait sa première victime en 2017 : un mulot qui est sorti du banc de neige derrière la maison.

Mes parents disent qu’ils adorent les Siamois, mais depuis qu’ils connaissent les Balinais de Natalie, ils ne veulent plus rien d’autre. On est tellement beaux et gentils.

M’aiment-ils encore?

Le nez brun de Dali commence à allonger vers le front. Mes parents le trouvent beau. Quand je les entends dire : « C’est un petit amour », je me demande s’ils m’aiment encore. J’ai l’impression d’avoir perdu ma place, bien qu’ils soient toujours gentils avec moi. Ma mère vient me chercher lorsqu’elle se couche. Elle dit qu’elle ne peut pas dormir sans moi. Je pense sincèrement qu’il y a beaucoup de place dans le cœur de mes parents.

Tissa (11) 2-DL’endroit où je vis me rend très heureuse. Mon frère l’est également. Je ne sais pas tout, mais quelque chose me dit que c’est vraiment mon petit frère. Je l’adore. Le frère de Louis-Claude est venu souper à la maison hier soir. Il connaissait bien Zeus depuis 19 ans. En fait, c’était son préféré. Durant la soirée il a dit : « Maintenant, mon préféré c’est Dali. » Si tu l’avais vu. Il était comme une sangsue. Rempli d’amour et d’admiration. Tout le monde le trouve magnifique et attachant.

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À bientôt chers lecteurs
Tissa

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