L’arbre à chat Perfetto Peterbald : pour stimuler la nature féline

Par François G. Cellier

21 mars 2020 — Les chats peuvent être victimes d’hypostimulation. Cela se produit lorsqu’ils s’ennuient à la maison, par le fait d’un environnement pauvre en divertissement adapté à leur réalité, afin qu’ils puissent combler des patrons moteurs. Ceux-ci peuvent notamment avoir trait au jeu et à l’instinct de chasse, sans compter une propension à se percher en hauteur pour exprimer un besoin territorial.

Les chats aiment être au sommet. Ce comportement est inscrit dans leur ADN. D’abord par instinct de survie, mais aussi pour surveiller une proie, des prédateurs et y mettre de la nourriture à l’abri. L’ancêtre du chat domestique devait redoubler d’ingéniosité pour grimper aux arbres. De nos jours, les chats sauvages y sont très souvent perchés.

L’arbre à chats

Bien évidemment, les félins domestiqués qui restent à la maison, en tout temps, ne pourront jamais se réfugier dans un arbre. Cependant, il existe quelques options pour leur donner cette impression, dont l’acquisition d’un arbre à chats. Mais choisir le bon modèle est essentiel, autrement le succès escompté pourrait ne pas être au rendez-vous.

La première question à se poser avant d’acheter un arbre à chats est la suivante : est-ce que mon ou mes chats auront envie d’y aller et d’y rester. Pour devenir attrayante, sa structure doit inspirer le lieu de rassemblement par excellence, de sorte qu’il symbolise la sécurité, le confort et la socialisation.

Les hamacs sont essentiels

Pour qu’il en soit ainsi, un arbre à chats devrait comprendre des hamacs, que les félins adorent, mais aussi quelques couchettes enveloppantes et confortables. La confection et la qualité des matériaux sont une autre donnée vitale. Sans cette qualité, un arbre à chats ne passera pas le test à moyen et long terme. En revanche, s’il est bien conçu, il devrait donner entière satisfaction pour des décennies à venir.

De nos jours, la fabrication d’un produit, quel qu’il soit, devrait toujours tenir compte du développement durable. Il s’agit d’une préoccupation constante pour Luisa Perfetto, propriétaire de l’entreprise Perfetto Peterbald. Elle y élève des chats de race Peterbald et distribue divers produits destinés aux félins, par exemple des arbres à chats.

« Pour moi, seul un arbre à chats résistant et durable mérite que j’y appose ma signature », fait-elle savoir. Ceux qu’elle distribue au Québec ne sont disponibles qu’en Allemagne. Ils sont fabriqués à la main avec des composants réutilisables, et même remplaçables. Les lits et les hamacs sont lavables à la machine et peuvent être mis dans le sèche-linge.

Hêtre et microfibre

Les tissus sont constitués d’une microfibre naturelle. Ils tiennent en place avec des velcros ou des crochets d’une qualité irréprochable. On a choisi du hêtre pour bâtir sa structure et appliqué du vernis à parquet sur sa base, laquelle comporte des pattes en caoutchouc pour protéger les planchers. Son assemblage est facile et peut être évolutif. Quant aux poteaux, ils font 14 centimètres d’épaisseur et sont enveloppés d’une corde sisal mesurant 11 millimètres de large, afin qu’un chat puisse faire ses griffes.

Le résultat final donne un arbre à la fois lourd et robuste. Son poids est d’environ 35 kilogrammes. Cette donnée a toute son importance, plus particulièrement en matière de sécurité. Les gardiens d’animaux qui ont des enfants en constateront toute la pertinence, car ces arbres à chats tiennent debout sans jamais faillir.

Bien évidemment, comme pour tous les produits mis en marché, il existe différents types d’arbres à chat. Les moins chers coûtent entre 100 et 300 $. D’autres se vendent à un prix variant de 500 à 700 $. Et il y a ceux qui coûtent 1 000 $ et plus. C’est notamment le cas des arbres à chats vendus chez Perfetto Peterbald, dont le prix oscille de 1 300 à 1 600 $, taxes incluses.

 Conçu pour le long terme

« Nous sommes définitivement entrés dans une ère écologique où les objets doivent être durables. Or, les arbres à chats Perfetto Peterblad sont conçus pour le long terme », confirme pour sa part Natalie Robidoux, éleveuse éthique à la chatterie Sous le Saule, dont elle est la propriétaire.

Imaginons un chat qui vomit sur un arbre à chats. Si le produit est d’une excellente qualité, on pourra laver les composants souillés et les remettre en place. Dans le cas contraire, il sera plus difficile d’appliquer une hygiène optimale. Un cocktail d’odeurs incrustées risque d’affecter la structure, si bien qu’il faudra éventuellement la mettre à la poubelle.

Accoucher dans un arbre à chats

À la chatterie Sous le Saule, il n’est pas rare qu’une femelle accouche dans un des cinq arbres à chats signés Perfetto Peterbald. La zone salie peut ensuite être lavée et remise en place. « Pour tout dire, ils font office de petits châteaux et d’endroits pour socialiser », résume Natalie Robidoux. Tout le monde y trouve sa place et les rivalités s’estompent.

Un chat qui s’ennuie peut donc aller se réfugier dans ce qu’il est permis d’appeler une tour d’observation, un univers ludique, un lieu réconfortant et même un « café du coin ». En somme, l’arbre à chat est une plaque tournante dans l’univers félin. Il faut l’installer au bon endroit, par exemple en bordure d’une fenêtre, d’où les chats pourront faire une vigie.

Sans l’ombre d’un doute, cet objet contribuera à rehausser la vie quotidienne d’un félin, qui en sera reconnaissant. Il représente une attraction majeure qui favorisera une redirection.

Ainsi, il n’aura peut-être plus envie de mâcher des fils électriques, ou d’autres objets qui font partie intégrante du domicile. Le bonheur d’être en  compagnie d’un chat s’en verra rehaussé, ce qui sera profitable pour tout le monde.

Huve Collection

Le fabricant d’articles pour chats, Huve Collection, conçoit des arbres à chats qui peuvent être faits sur mesure. On peut les voir en cliquant sur cet hyperlien.

D’autres boutiques vendent également des arbres à chat. On peut y jeter un coup d’oeil en cliquant sur cet hyperlien.

Photo 1, 2 et 3: Mircealancu, AdinaVoicu, sspiehs3
Photo 4 et 5: Courtoisie Perfetto Peterbald