Zoothérapie: le chien idéal

Zoothérapie - Le chien idéalPar Sylvie Lamoureux,
Zoothérapeute
Membre de l’Association
des naturopathes professionnels du Québec (ANPQ)

Texte adapté par François G. Cellier

27 août 2016 — Un chien destiné à travailler en zoothérapie est un animal sélectionné. Il n’a pas été entraîné préalablement. Cette condition est sine qua non pour moi. L’animal est choisi pour ses aptitudes et son ouverture aux personnes qui ont besoin d’aide, afin d’améliorer leur condition de vie.

La relation d’aide est non seulement plus productive grâce à la présence d’un chien sélectionné, elle s’en voit facilitée. L’animal qui est à l’écoute d’une personne est habituellement très apprécié. À plus forte raison s’il comble ses besoins sans même s’en rendre compte; qu’il sent, ressent et agit en toute simplicité. La magie opère si l’animal est libre de toute contrainte et que l’on ne lui exige rien. Il en résultera une belle interaction entre lui et la personne concernée.

Chien d’élevage : une meilleure lignée

Ce climat harmonieux me rendra la tâche beaucoup plus aisée. Ainsi, je pourrai appliquer le plan d’intervention demandé par l’éducatrice spécialisée, le travailleur social ou le dentiste sans aucune difficulté. Je préfère, et de loin, travailler avec des chiens d’élevage. Ils proviennent habituellement d’une meilleure lignée, en plus d’être dotés des qualités nécessaires à mon travail.

Zoothérapie - Le chien idéal 5Disposer d’une traçabilité des comportements et des aptitudes d’un animal est primordial. Faire un suivi des maladies potentiellement transmises, d’une génération à l’autre, est tout aussi important. Cela me permet de choisir mes sujets judicieusement. Au moment d’acquérir un animal, je ne fais aucune concession.

Vingt-cinq années d’expertise

À titre d’exemple, en 2012, j’ai acheté ma première femelle Dachshund SS chez Élevage Dufailloux. Sa propriétaire, Françoise Favier Lafrenière, exerce ce métier depuis 25 ans. Elle est reconnue pour maintenir une lignée Dachshund SS de haut niveau. Françoise m’a fourni les bonnes ressources pour bien travailler et comprendre cette race canine. Lorsque je déciderai d’avoir ma propre portée de petits partenaires à quatre pattes, je mettrai ainsi toutes les chances de mon côté.

Un an plus tard, soit en mars 2013, j’ai créé ma propre entreprise appelée Élevage Zendach. J’y travaille avec mes jeunes partenaires canins. J’affine ainsi mes aptitudes en tant que sondeuse d’émotions. Voir grandir mes chiots, à la maison, m’aide à mieux cibler et comprendre l’essentiel de ce qu’ils sont. De ce fait, je bâtis une excellente relation avec eux.

Zoothérapie - Le chien idéal 4La seule et unique : Agathe

Par ailleurs, j’ai une Bergère australienne âgée de 10 ans. Elle se nomme Agathe et veille au grain. Mes chiots font du mimétisme lorsqu’ils la voient à l’œuvre, avec moi, pendant une séance de zoothérapie. Agathe est là pour leur montrer à être forts et confiants en milieu d’intervention. La première expérience du genre peut être un tantinet inquiétante pour de jeunes chiens. Je peux dès lors mieux cibler ma relève, car Agathe devra prendre une semi-retraite d’ici quelques années, voire une retraite complète. Ce repos sera bien mérité, encore qu’elle continuera à agir comme une grande sœur et à donner l’exemple aux autres.

Bon, histoire de ne pas trop m’éterniser sur le sujet, je vous donne rendez-vous dans quelques semaines pour lire la seconde partie de cette chronique.

Au plaisir

Pour accéder aux autres chroniques de Sylvie Lamoureux, ou visionner des vidéos qui traitent de la zoothérapie sur Réalité Animale, cliquez sur les hyperliens suivants:
Zoothérapie et bien-être absoluZoothérapie ou zoo-animation?Les bienfaits de la zoothérapieZoothérapie: le chien idéal (2e partie)Zoothérapie chez le dentiste: une approche novatriceVidéo: La zoothérapie chez le dentisteVidéo: L’autisme et la zoothérapie

Photo 1 et 3: Noriko Mineo
Photo 2: Denis Fortin

Tous droits réservés
Vous aimez cet article? Aimez-nous sur Facebook.